Le mardi 9 avril 2013, en marge de la présentation officielle du Rapport annuel 2012 du Centre de Recherche Public Henri Tudor, le « Prix SECOLUX » a été remis pour la deuxième fois à des travaux de recherche réalisés au CRP Henri Tudor.
A propos du prix SECOLUX
L’entreprise SECOLUX S.A., membre du groupe SECO, spécialisé dans le domaine des prestations de contrôle de la sécurité dans la construction, offre ce prix pour encourager la recherche scientifique et l’innovation dans le secteur de la construction. Les travaux de recherche, qui peuvent se présenter sous forme de projet, de thèse doctorale, de publication scientifique, de méthode, d’outil ou de spin-off, doivent revêtir un caractère original et être en relation avec une thématique du secteur de la construction comme, par exemple, la construction durable, l’environnement, l’énergie, les matériaux, la gestion de projets.
C’est la deuxième fois que SECOLUX sponsorise ce prix. Le groupe SECO soutient la recherche et l’innovation également dans d’autres instituts de recherche.
Améliorer la résistance au feu des revêtements pour le bâtiment
Le prix de cette année est remis à Messieurs Kadir Apaydin et Abdelghani Laachachi, tous deux chercheurs au département « Advanced Materials & Structures » (AMS) du CRP Henri Tudor pour leur travaux de recherche publiés dans la revue scientifique « Polymer Degradation and Stability » dans laquelle ils présentent un traitement de surface innovant améliorant la résistance au feu de matériaux plastiques. La solution a été développée dans le cadre du projet de recherche FRCoatings mené par le CRP Henri Tudor en collaboration avec le CRP-Gabriel Lippmann, l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Lille, le Laboratoire Plasma et Conversion d’Energie (LAPLACE) de l’Université de Toulouse et le Laboratoire de Photophysique et Photochimie Moléculaire (LPMM) de l’Université de Clermont-Ferrand. Le projet est cofinancé par le Fonds National de la Recherche (FNR).
L’équipe du projet a utilisé la méthode dite « couche par couche » ou « Layer-by-Layer ». Elle consiste à immerger alternativement le matériau que l’on souhaite ignifuger dans des solutions de polyélectrolytes de charge opposée pour ainsi constituer un film multicouche dont les propriétés physico-chimiques peuvent être contrôlées.
Le jury a relevé les nombreux avantages de cette méthode : simple, versatile, universelle, peu coûteuse, mais aussi écologique, car elle nécessite uniquement de l’eau comme solvant. Elle peut également être utilisée pour des matériaux de nature et de forme diverses (plaque de plâtre, boiseries, etc.), sur des matériaux neufs ou anciens. Elle ne nécessite ni électricité, ni solvant organique, ni procédé complexe. Le jury a également soulevé l’importance de développer des revêtements avec des propriétés de résistance au feu améliorées contribuant à une sécurité renforcée des bâtiments tout en respectant l’environnement.




