Archéologie, aménagement, construction_

La REVUE TECHNIQUE LUXEMBOURGEOISE
a le plaisir de vous inviter à la CONFÉRENCE

de Robert Wagner – Ingénieur (FH) au Centre national de recherche archéologique (CNRA)

L’organisation d’un projet de construction urbanistique touche à sa fin. Les bureaux d’études en architecture et en génie civil, de même que ceux dont les spécialités sont des plus variées comme la climatisation, l’isolation, le sanitaire et j’en passe, ont finalisés leurs études. Le volet financier a été mené à une bonne fin. Les multiples autorisations sont enfin arrivées et les corps de métiers sont engagés. Les travaux de terrassement ont démarré tout juste et soudain, d’un moment à l’autre, c’est la catastrophe. Les travaux sont arrêtés brutalement par des archéologues qui viennent de découvrir sur le site de construction des vestiges historiques. La durée de l’intervention archéologique ne peut pas être définie étant donné qu’on ignore l’étendue, la profondeur, la densité et l’état de conservation des vestiges. Les frais, quant à eux, ne s’arrêtent pas pour autant du côté du maitre de l’ouvrage. Les problèmes deviennent ainsi vite insurmontables et entrainent de fortes discussions, des interventions et des démarches les plus variées.
Du côté des agents de l’Etat concernés, qui ont pour mission entre autres de «réaliser … la protection … du patrimoine archéologique national», de «… procéder à des fouilles archéologiques …» et de «… surveiller les recherches et les fouilles archéologiques …», comme c’est prescrit par la législation, viennent s’ajouter de longues procédures en vue de voir autoriser et octroyer les moyens financiers nécessaires auprès des instances concernées en matière de finances publics afin de pouvoir réaliser les travaux incontournables sur le terrain.
Malheureusement ce «worst case» était plutôt la règle que l’exception dans une passé encore très proche. Et il parfaitement compréhensible que dans certains cas, le «machiniste» sur sa pelle mécanique reçut l’ordre de ne rien voir, de ne rien entendre, de ne rien dire et surtout de veiller à charger dans un très court laps de temps ces précieux éléments de notre archive archéologique national conservés depuis des siècles dans le sous-sol sur les bennes des camions.
Il va sans dire que nous nous trouvons ici en face d’une pratique défendue, destructive et surtout irréversible allant bien sûr à l’encontre de la législation nationale.

La conférence est en langue luxembourgeoise.
Entrée libre
Date:28.04.2015, 19h00
Lieu : Forum da Vinci, 6, boulevard Grande-Duchesse Charlotte à Luxembourg
Bus: Lignes 6, 7, 12, 15; arrêt « Wampach »
Vel’oh !: Stations les plus proches : Monterey (en face du n°49) ou Convict (Place du Foyer)
Parking: Le long du boulevard Grande-Duchesse Charlotte et dans les rues avoisinantes
Notamment Parking Monterey,…
INFOS & ORGANISATION
Revue Technique Luxembourgeoise, Sonja Reichert, t:45 13 54, s.reichert@revue-technique.lu

 

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