Le 2ème « Sommet sur l’Innovation pour les Services Financiers » organisé au Luxembourg les 19, 20 et 21 septembre derniers par le CRP Henri Tudor, en collaboration avec l’association ISPIM (International Society for Professional Innovation Management), a rassemblé les acteurs nationaux et internationaux dans ce domaine.
Près de 100 experts professionnels et académiques du secteur financier, du Luxembourg, de Singapour et du Canada, pour ne citer que quelques pays, ont participé à ce deuxième « Sommet sur l’Innovation pour les Services Financiers », organisé du 19 au 21 septembre 2012 par le CRP Henri Tudor et l’association ISPIM (International Society for Professional Innovation Management). Durant ces trois jours de conférence, le rôle de l’innovation dans le secteur financier au Luxembourg dans le contexte international que l’on connaît, a été abordé grâce aux témoignages de nombreuses personnalités et experts, notamment de Luc Frieden, Ministre des Finances, de Patrick Wallerand, Directeur de Programmes Internationaux de l’ATTF, de Jonathan Haskel, Professeur en économie à l’Imperial College London, de Carmen Lopez, directrice innovation à la banque espagnole BBVA, de Christian Bieck, leader mondial pour les assurances chez IBM, ou encore de Michael Araneta, directeur de recherches et consultance auprès de IDC Financial Insights. Ils ont ainsi partagé leurs concepts et recommandations:
• L’utilisation des technologies peut aider à identifier les besoins des clients, mais il faut aussi une démarche structurelle dans la société pour intégrer ses clients en vue de développer de nouveaux services financiers.
• Réaliser les bénéfices des innovations requière des investissements initiaux en termes de formation, de marketing et de technologies.
• Les investissements en innovation pour les services financiers augmentent malgré le constat que la majorité des institutions ne disposent pas d’une stratégie d’innovation clairement établie.
• La majorité des innovations en services financiers trouvent leur origine dans les institutions non financières. Les banques peuvent ainsi bénéficier de en collaborations avec des partenaires externes au secteur financier.
• Les réglementations sont primordiales pour le futur des innovations financières car elles créent un cadre légal afin de favoriser le développement des services innovants.
• Des changements au niveau des structures de supervision et de régulation du secteur financier, tout comme la coordination entre ses multiples organes nationaux, européens et internationaux sont
nécessaires.
Ces recommandations ont pu être mises en pratique par les participants lors d’ateliers interactifs et ont pu être démontrées concrètement par la présentation de 21 articles scientifiques. D’ailleurs, lors du dîner de gala, Dimitrios Salampasis a reçu le prix du meilleur article pour sa contribution intitulée « The Role of Trust in Financial Services ».
L’innovation financière se révèle ainsi complexe et sa compréhension exige la collaboration des experts de beaucoup de domaines de recherche, notamment de l’économie, de la finance, du marketing, du droit, de la technologie, etc. De nature intangible, l’innovation a finalement trouvé clarté et simplicité à travers les discours et présentations de ces trois journées.
Pour plus d’informations sur cet événement, toutes les personnes intéressées sont invitées à contacte Marylène Martin par e-mail à marylene.martin@tudor.lu ou à consulter le site www.luxsummit.ispim.org




